Le défenseur des aînés publie un rapport de suivi des recommandations pour l'enquête « Il méritait mieux ».

Le défenseur des aînés publie un rapport de suivi des recommandations pour l'enquête « Il méritait mieux ».

FREDERICTON – Le Bureau du défenseur des enfants, des jeunes et des aînés a soumis son examen de suivi des recommandations à la suite de la publication de « Il méritait mieux : Une fin de vie tragique d’un résident en foyer de soins » en janvier 2022.

Parmi les treize recommandations formulées dans le rapport, le ministère du Développement social a :

  • Entièrement mis en œuvre deux recommandations,

  • Proposé deux solutions alternatives à une recommandation,

  • Largement mis en œuvre deux recommandations,

  • Mis en œuvre de façon limitée trois recommandations, et

  • Pas accepté une recommandation.


  • (*glossaire du statut des recommandations inclus en page 3 du rapport annuel).

« Personne n'a soutenu que ce qui est arrivé à ce monsieur et à ses proches est acceptable. La participation active du ministère du Développement social a montré des progrès déterminés liés à des améliorations significatives de la formation, des normes et des protocoles d'enquête », a déclaré Lamrock.

Il reste plusieurs questions en suspens que le défenseur souhaite porter à l'attention des Néo-Brunswickois en général, et du ministère du Développement social en particulier.

Dans les domaines de la réglementation des interactions des foyers de soins avec les familles, de la garantie que la violence dans les foyers de soins a un protocole spécifique, du signalement des incidents violents aux familles et au public, et du financement solide des inspections et des rapports, il reste encore beaucoup de travail à faire.

La responsabilisation doit être améliorée.

Lamrock a déclaré: « Il y a eu une réticence de la part du ministère du Développement social à agir de manière incompatible avec la surveillance publique que nous devons aux personnes âgées vulnérables dans certaines régions. Le respect de la nature privée des foyers de soins a mis les personnes âgées en danger et, dans de nombreux cas, ce respect a créé un effet dissuasif sur le signalement des interactions négatives par crainte de représailles ».

Le défenseur tient à être clair à ce sujet : « Être responsable des soins aux personnes âgées du Nouveau-Brunswick est un mandat public; même si le gouvernement utilise des opérateurs privés pour fournir le service, la confiance est toujours publique. Le fait de savoir qui est propriétaire de l'immeuble et qui signe les chèques de paie n'altère en rien cette confiance ».

Lamrock a poursuivi : « Les garderies sont rigoureusement réglementées et inspectées. Les districts scolaires indépendants relèvent du ministre de l'Éducation. Les professions qui impliquent une confiance publique et un déséquilibre de pouvoir – médecins, avocats, psychologues, massothérapeutes – sont toutes soumises à un contrôle légal et réglementaire rigoureux. Les établissements privés de soins de longue durée ne devraient pas être différents.

Le défenseur est encouragé par les progrès réalisés à ce jour, mais exhorte le ministère du Développement social à continuer de collaborer avec le Bureau du défenseur des aînés pour accroître la responsabilité réglementaire et les protections accordées à nos aînés vulnérables dans les établissements de soins de longue durée du Nouveau-Brunswick.

RENSEIGNEMENTS POUR LES MÉDIAS :

Mike Girard, communications, Bureau du défenseur des enfants, des jeunes et des aînés, 506-476-9145, Michael.girard@gnb.ca.

Amélie Brutinel